La force des habitants et leurs initiatives
Bonjour à tous,
La saison qui commence s’annonce difficile à tous les égards. Les événements internationaux (guerre, climat, épidémie) affectent la population sur tous les plans.
Sur notre quartier, nous subissons aussi ces problèmes. Il est difficile de trouver un travail, quand on n’a pas de qualification. Il est difficile de se nourrir correctement et sainement quand l’argent manque à la fin de chaque mois. Il est même difficile de se soigner convenablement quand les prix augmentent et les spécialistes manquent (mutuelle, dentiste, opticien).
L’impact est aussi visible sur les actions bénévoles auprès des associations. Nous assistons à un repli sur soi. Cependant il existe quelques lueurs d’espoir. De jeunes adolescents ou adultes essaient par l’intermédiaire d’une association au sein du centre social des Trois-Cités de se confronter au monde du travail.
Cette association ( la boîte à jobs ) permet à des jeunes de découvrir et pratiquer une activité salariée. Ils découvrent en participant à la recherche et l’élaboration des contrats de travail, un monde professionnel, souvent réputé inaccessible et invisible.
Dans une société ou le travail est remis en question, nous arrivons avec difficulté, il faut le reconnaitre à recruter des animateurs pour le centre.
La possibilité d’emmener des jeunes du quartier, afin d’obtenir le diplôme du BAFA, nous permet d’ apporter une formation et d’aborder le monde professionnel.
C’est une réussite grâce, à l’envie, l’investissement, le sérieux des jeunes participants.
Un certain nombre de ces nouveaux salariés nous apportent une nouvelle dynamique, une envie d’exercer leur métier.
Un projet comme TZCLD ( Territoire zéro chômeur longue durée ) nous permettra après sa validation, de mettre en place de nombreux emplois directement sur notre quartier entre autre. La volonté de ces personnes privées d’emploi à animer ce projet dans toutes les étapes, apporte la promesse d’une farouche détermination à faire évoluer leur avenir ( professionnel ,social ou personnel ).
Les exemples d’actions que je viens de citer et d’autres, montrent l’envie, le courage, la force des habitants de quartiers « dits défavorisés, à risque «.
Plus que des lueurs d’espoir, ce sont des lumières vers lesquelles le centre social et tous ses salariés et bénévoles puisent les ressources nécessaires à exercer leurs métiers souvent difficiles, car confrontés à une population peu aidée par les événements actuels.